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No Food for Thought

Linguisme et chauvinisme

admin Wednesday August 20, 2025

La « protection de la langue française » ou « défense de la langue française » est une vieille préoccupation, en particulier au Québec. Certes, la domination de l'anglais « menace » le français, mais pourquoi s’attacher à une langue au point d’en faire des lois aussi contraignantes que la « loi 101 »?

Derrière cet attachement au français, on retrouve un chauvinisme et une peur que la culture québécoise soit confrontée à d’autres cultures. J’ai compris depuis longtemps que cette discrimination en fonction de la langue était un cheval de Troie idéologique, mais l'article « Que restera-t-il de nos idoles nationales ? » en témoigne de façon plus claire que jamais :

L’Actualité (numéro de septembre 2025) wrote on 2025-07-30:

Le rapport affirmait également que Québec serait mieux avisé d’articuler son combat autour des contenus culturels francophones, et non autour des contenus spécifiquement québécois. « Ça a été la décision stratégique la plus importante qu’on ait prise », estime Louise Beaudoin.

Elle permet d’abord de contourner l’écueil que pose la notion de contenu local quand il s’agit du respect des ententes de libre-échange. « En discriminant selon la langue plutôt que selon le lieu géographique, ça ne contrevient pas aux accords commerciaux », a justifié le ministre Lacombe lors du dépôt du projet de loi.

Mais au-delà de l’enjeu commercial, la stratégie vient faciliter la création d’alliances — une condition essentielle à la réussite de la démarche souhaitée par le gouvernement, jugeait le groupe d’experts.

Car s’il s’agit de défendre la culture québécoise, seul le Québec peut mener le combat. Mais si l’on parle de la francophonie, quelque 321 millions de personnes et près de 90 États peuvent se sentir concernés.


Selon le ministre Mathieu Lacombe :

on veut [que les gens] aient la possibilité au moins de choisir entre du contenu d’ici, du contenu francophone et du contenu d’ailleurs